MONTE-CARLO JAZZ FESTIVAL 2024 Du 20 Novembre au 1er Décembre 18ème Edition _______________________________________________________________

MERCREDI 20 NOVEMBRE Concert Académie Rainier III - Jazz & Modern Music Opéra Garnier Monte-Carlo / 20h30 - Gratuit, sur inscription

L'Académie Rainier III de la Principauté de Monaco revisitera les standards du jazz mêlés à la musique Pop.

Établissement d’enseignement spécialisé en musique et théâtre au plus près des jeunes générations, l’Académie Rainier III est honorée d’être une nouvelle fois invitée dans le cadre du Monte-Carlo Jazz Festival, afin de perpétuer les courants du jazz en Principauté.

Cette soirée mettra en scène les élèves du département Jazz et Musiques Actuelles de l’institution, qui assure une large mission éducative, culturelle et artistique en direction de publics variés.Pour une trentaine de musiciennes et musiciens en herbe de l’Académie, c’est ainsi l’opportunité de se produire dans des conditions professionnelles, accompagnés par leurs professeurs dans l’écrin prestigieux de l'Opéra Garnier Monte-Carlo.

De nouveaux talents que le public pourra découvrir à travers un programme diversifié, allant du jazz à la musique pop au travers de standards revisités.

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JEUDI 21 NOVEMBRE The Legendary Count Basie Orchestra / Dal Sasso Big Band Opéra Garnier Monte-Carlo / 20h30 / 80 € Une soirée, deux concerts avec The Legendary Count Basie Orchestra, directed by Scotty Barnhart ainsi que Dal Sasso Big Band

----------------------- The Legendary Count Basie Orchestra directed by Scotty Barnhardt Créé en 1935, le Count Basie Orchestra est une institution de l’histoire du jazz américain. Une formation qui incarne le style de Kansas City et la tradition de l’esprit big band. Son orchestre continue à donner des concerts à guichet fermés à travers le monde, avec les membres qu’il a choisi personnellement, encore 40 ans après sa disparition. Son nom ? William James « Count » Basie, figure majeure du swing, incarnant la grandeur du jazz américain. Aujourd’hui dirigé par Scotty Barnhart, le Count Basie Orchestra a remporté 18 Grammy Awards – dont celui de meilleur grand ensemble de jazz instrumental avec « Basie swings the blues » en 2024. Le big band apparaît à chaque grand festival de jazz, a joué dans des salles de concert majeures mais aussi pour les Kings, Queens et d'autres royautés, en plus d’apparaître dans des films et émissions télévisuelles. Certains des plus grands solistes, compositeurs, arrangeurs et chanteurs de l'histoire du jazz, tels que Lester Young, Billie Holiday, Thad Jones, Snooky Young, Frank Wess et Joe Williams, sont devenus des stars internationales après avoir commencé à travailler avec le Count Basie Orchestra. Aujourd’hui, l’ensemble de 18 membres prolonge l’excellence débutée par Count Basie, qui a contribué à débrider ses interprétations en criant le blues, tout en affinant ces détails musicaux qui donnent au swing toutes sa profondeur émotionnelle. L’un des secrets de longévité de l’orchestre : le fait que Basie encourageait ses musiciens à composer et arranger spécialement pour la formation et ses solistes. Marqué par son impressionnante longévité, le Count Basie Orchestra a ainsi créé un son et une manière de phrasé uniques, reconnus sous le nom de « manière Basie ». --------------------------- Christophe Dal Sasso, l’un des meilleurs arrangeurs de l’Hexagone, revisite le « Three Quartets » de Chick Corea avec trois saxophonistes rares. Né en 1968 à Hyères dans le Var, Christophe Dal Sasso a d’abord fait carrière en trompette. Formé dans les écoles de musique de la Londe-les-Maures et Solliès-Toucas par Yvan Belmondo, père du saxophoniste Lionel Belmondo et de son frère trompettiste Stéphane - qui l’associeront bientôt à la plupart de leurs projets orchestraux - il s’initie au jazz auprès de Tony Petrucciani, et suit les cours de l’arrangeur Ivan Jullien au Centre d’Informations Musicales, école privée de jazz et musiques actuelles à Paris. Premier prix d’orchestre du Concours de jazz Heineken à La Villette, il crée en 1996 un big band, qui joue régulièrement dans les clubs parisiens. Artiste musicien pédagogue et fort de ses relectures king size de classiques de John Coltrane - comme avec « Africa/Brass et « A Love Supreme », suite dont les quatre mouvements sont transposés à l’échelle d’un big band - Christophe Dal Sasso s’attaque ici à « Three Quartets » enregistré par le pianiste Chick Corea en 1981. Sous la conduite experte de l’arrangeur, son big band - désigné groupe de l’année aux Victoires du Jazz en 2020 - revisite cet album mythique marqué par son ouverture d’esprit, à travers la rencontre entre jazz et musique classique. En première ligne, sous la direction musicale de Christophe Dal Sasso, trois saxophonistes au souffle rare revisitent le rôle de Michael Brecker : David El-Malek, Stéphane Guillaume et Rick Margitza. Un hommage vivant et spectaculaire au grand Chick Corea, disparu en 2021.

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VENDREDI 22 NOVEMBRE Au cœur de cette 18ème édition, deux concerts au rendez-vous :

Dee Dee Bridgewater suivi de Stefano di Battista Opéra Garnier Monte-Carlo / 20h30 / 90€

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Dee Dee Bridgewater

Victorieuse de trois Grammy Awards et d’un Tony Award au théâtre, Dee Dee Bridgewater est l’une des plus grandes performeuses et chanteuse de l’histoire du jazz moderne.

Née en 1950 à Memphis, Tennessee, où son père enseignait la trompette, Denise Eileen Garrett a grandi en écoutant des airs de blues, jazz et rythm and blues à la radio.

En intégrant le trio vocal féminin Les Iridescents, elle se fait connaître dans les clubs du Michigan avec sa voix puissante et profonde, puis chante dans le groupe de son Université dans l’Illinois. Lorsqu’elle déménage à New-York, elle rejoint le célèbre Thad Jones/Mel Louis Big Band où elle chante avec des jazzmen comme Sonny Rollins, Dizzy Gillepsie ou Max Roach. Sa carrière est lancée.

Récompensée par un Tony Award pour son rôle dans la comédie musicale « The Wiz », elle déménage à Los Angeles et apparait dès lors dans de multiples comédies musicales – c’est là qu’elle tombe amoureuse de la France - et productions Off Broadway/West End comme « Lady Day », où elle est nominée aux Olivier Awards. Après plusieurs albums bercés de pop, funk et rythm and blues, elle commence à s’auto-produire puis crée DDB Records en 2006 avec Universal Music Group. Ses enregistrements autoproduits, « Dear Ella » en hommage à Ella Fitzgerald, « Eleanora Fagan » et autres, reçoivent plusieurs victoires aux Grammy Awards, nominations et sont acclamés par la critique.

Dans cette carrière aux multiples facettes, Dee Dee Bridgewater s’est imposée comme l’une des plus grandes vocalistes de jazz. La diva est aussi ambassadrice de bonne volonté de l'Organisation des Nations Unies (ONU), maître de jazz National Endowment for the Arts (NEA), championne de l’American Society of Composers, Authors and Publishers (ASCAP), artiste Doris Duke et intronisée au Memphis Music-Hall of Fame, qui honore les icones musicales de Memphis.

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Stefano di Battista

Artiste iconique ancré dans la tradition, le saxophoniste italien Stefano di Battista met sa fougue au service de ses racines italiennes dans l’album « La Dolce Vita ».

Stefano di Battista a débuté le saxophone à 13 ans. Né en 1969 à Rome, ce fan d’Art Pepper et de Julian Cannonball Adderley a fait ses premiers pas dans la variété. Conforté dans sa volonté de devenir un musicien de jazz suite à sa rencontre avec Massimo Urbani, il rejoint Paris sur les conseils du pianiste Jean-Pierre Como, co-fondateur du groupe de jazz-rock Sixun. C’est là qu’il croise le batteur Aldo Romano, avec qui il œuvrera sur deux disques, ainsi que le chef d’orchestre Laurent Cugny, qui l’engage comme soliste dans son nouvel Orchestre National de Jazz.

Après plusieurs albums marqués par la virtuosité de son style néo hard bop, Stefano di Battista s’attaque avec brio au géant Ennio Morricone dans un album hommage au compositeur italien avec qui il a eu la chance de travailler, « Morricone Stories », sortir en 2021. Fort de son succès public avec plus d’une trentaine de concerts français en quartet, il dévoile en 2024 un nouvel album avec son groupe transalpin, autour d’un répertoire centré cette fois sur la chanson italienne.

Amoureux de la mélodie, magicien du timbre, Stefano fait résonner sous un nouveau jour les thèmes rendus célèbres par Paolo Conte, Andrea Bocelli, Lucio Dalla, tout en faisant honneur à des compositeurs comme Renato Carosone ou Nino Rota. Il retrouve ici ses acolytes de haut-vol et ajoute à son quartet le trompettiste italien Matteo Cutello.

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SAMEDI 23 NOVEMBRE

Deux concerts le 23 novembre avec AYO suivi de Mayra Andrade. Opéra Garnier Monte-Carlo / 20h30 / 90€ ------------------------

AYO La chanteuse germano-nigérienne, dont le nom signifie joie en yoruba, allie avec sensibilité et délicatesse soul, folk et reggae sur des musiques acoustiques savoureuses.

Joy Olasunmibo Ogunmakin, dite Ayọ, est une artiste qui interpelle d’emblée par les inflexions de sa voix suave et lumineuse. Née d'un père nigérian et d'une mère allemande à Frechen en 1980, elle découvre en grandissant le violon puis la guitare, qui deviendra l’un de ses instruments de prédilection.

Puisant ses racines dans la soul, le folk et le reggae, elle est révélée en 2006 par l’album « Joyful », vendu à plus d'un million d'exemplaires avec son tube « Down On My Knees ». Installée entre Paris et New-York, Ayọ conquiert un public toujours plus large à l’international avec son talent brut et la sincérité de son propos.

Chanteuse, compositrice et interprète, elle a enchaîné les succès avec des albums tels que « Gravity at Last » (2008), « Billie-Eve » (2011) – qui porte le prénom de sa fille née en 2010 et créé avec la participation de -M-, Saul Williams et du bassiste de David Bowie Gail Ann Dorsey – ainsi que « Ticket to the World » (2013) et « Royal » (2020), opus marqué par sa soul, son folk et des arrangements très épurés.

Chacun des albums de la chanteuse est une invitation à un voyage musical, où elle délivre avec humilité ses émotions face à l’existence à travers des mélodies accrocheuses. Ayọ, artiste accomplie et passionnée de voyages dévoile son septième album intitulé “Mami Wata” inspiré par son installation à Tahiti. Un album puissant et introspectif, marquant un nouveau chapitre dans la carrière de l'artiste, disponible dès le 20 septembre 2024.

Ayo, c'est donc une voix qui résonne, des sonorités qui caressent l'âme et des textes qui parlent sans détour. Elle est de ces artistes magiques dont la grâce semble suspendre le temps.

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Mayra Andrade

La vocaliste cap-verdienne Mayra Andrade renvoie tout en finesse aux origines du jazz, et mêle les musiques populaires de Santiago à l’afrobeat et l’électro portugaise.

Mayra Andrade fait entendre des rythmiques soyeuses, des mélodies enlevées et un chant très délicatement poivré, comme si l’Europe de la pop avait toujours été un archipel de mers chaudes. Née à Cuba en 1985, l’artiste commence à chanter à 14 ans. Mayra vient de l’île de Santiago où le funana et le batuque - des musiques percussives, rythmiques et africaines - étaient assez mal vues par l’élite coloniale et ne se sont pas exportées. Or ce sont ce sont ces styles qui passionnent la chanteuse.

Ayant trouvé sa singularité sur scène, elle décide de signer son premier album « Navega » en 2006. Un opus roots, enregistré au rythme de trois chansons par jour, avant « Stória, stória », avec lequel elle part en tournée entourée de huit personnes. Assumant l’éclectisme en femme de son époque ouverte à une foule d’inspirations, son album « Lovely Difficult » est plus varié. Il faut dire que Mayra parle et crée « en quatre langues et demie » comme elle dit : le créole capverdien, le portugais, l’espagnol, le français et – pour la demie – l’anglais.

Son nouvel album « Manga », entièrement en créole, rassemble les rythmes de la musique africaine moderne (il a été enregistré à Abidjan) et ses racines capverdiennes. On y retrouve Kim Alves, le célèbre instrumentiste capverdien, ainsi qu’une nouvelle génération de musiciens d’Afrique de l’Ouest. Ici, c’est en compagnie du guitariste Djodje Almeida, qu’elle revisite dans une version acoustique son répertoire et dévoile de savoureuses surprises.

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DIMANCHE 24 NOVEMBRE Jazz & Cinéma - "Ascenseur pour l'Echafaud" - Musique Miles Davis Opéra Garnier / 18h00 / 12 €

Cette projection en partenariat avec l’Institut Audiovisuel de Monaco présentera "Ascenseur pour l'échafaud" de Louis Malle, avec la musique de Miles Davis.

Jazz & Cinéma « Ascenseur pour l'échafaud »

Cette année, l’Institut audiovisuel de Monaco a choisi l'époustouflant « Ascenseur pour l'échafaud » pour une projection dans le cadre du 18e Monte-Carlo Jazz Festival.

Histoire Julien Tavernier et sa maîtresse Florence Carala décident de tuer le mari gênant Simon, homme d’affaires puissant dont Julien est le bras droit. Julien maquille habilement son crime en suicide mais au moment où il gagne sa voiture, il se rend compte qu’il a oublié la corde qui lui a permis de passer d’un étage à l’autre par la façade. Il se précipite dans l’immeuble et se retrouve bloqué dans l’ascenseur par le gardien qui, croyant les bureaux vides, a coupé le courant.

Critique « Ascenseur pour l’échafaud » reçut le prix Louis Delluc en 1957 pour ses qualités artistiques. Louis Malle y crée une atmosphère contemporaine par le réalisme des décors, les éclairages aux néons, les appareils à sous, et tout in itinéraire « géographique ». Les dialogues de Roger Nimier, la musique de Miles Davis, ajoutent à cette modernité. Et la direction d’acteurs est remarquable. Avec cet exercice de style, Louis Malle transforma un genre qui flirtait, alors, avec la série noire conventionnelle.

Jacques Siclier, Télérama n° 2225, 2 septembre 1992, p. 123

Louis Malle (1932-1995) Né dans le nord de la France, Louis Malle grandit au sein de la grande bourgeoisie ; sa mère est l'héritière d’une des plus grandes fortunes de France, la compagnie sucrière Béghin. Sa famille s’installe à Paris en 1939. Elle demeure peu sensible à sa passion d’adolescent pour le cinéma et le destine à Polytechnique. Il fait Science-po, mais finalement entre à l’IDHEC. Il n’y finit pas sa deuxième année car, par un concours de circonstance, il embarque sur le Calypso, le navire du commandant Cousteau qui lui demande de réaliser avec lui un documentaire, Le Monde du silence, récompensé par une Palme d’or à Cannes en 1956.

Après un passage par l’assistanat auprès d’un cinéaste qu’il admire, Robert Bresson, sur « Un condamné à mort s’est échappé » (1956), il a vingt-cinq ans quand il signe « Ascenseur pour l’échafaud », Prix Louis-Delluc 1957, qui lui vaut d’être associé pour certains à la Nouvelle Vague en pleine éclosion. Il n’est pas facile de dessiner la cohérence stylistique de son cinéma, lui-même ayant répété vouloir réaliser chacun de ses films en rompant tout lien avec le précédent. Dans un ouvrage consacré au réalisateur, Pierre Billard a toutefois tenté de dessiner un motif caché (une odyssée de la mauvaise conscience) ainsi que certaines récurrences : inlassable combat contre ses origines en même temps que tracé autobiographique ; perte des paradis perdus (« Le Souffle au cœur », 1971) ; amour du jazz ; souvenirs d’études chez les jésuites et rejet des comportements anti juifs durant la guerre (« Lacombe Lucien », 1974, « Au revoir les enfants », 1987) ; connivences avec le théâtre de l’absurde et Raymond Queneau (« Zazie dans le métro », 1960) ; anarchisme provocateur (« Le Voleur », 1967) ; dandysme, goût des femmes et du scandale (« Les Amants », 1958, « La Petite », 1978).

Les nombreux succès publics et critiques qu’il a rencontrés, réalisés de part et d’autre de l’Atlantique, ont parfois été teintés de scandales : le rapport sexuel dans « Les Amants », l’inceste dans « Le Souffle au cœur ». Ils reposent plus sur la force des idées ou des sujets que sur la mise en scène, laquelle n’excède guère la mise en image plus ou moins habile du scénario, hormis quelques moments où peut alors transparaître une certaine sensibilité.Jacques Kermabon Projection en partenariat avec l'Institut Audiovisuel de Monaco

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MERCREDI 27 NOVEMBRE

Level 42 et Émile Londonien : deux concerts au Monte-Carlo Jazz Festival. Opéra Garnier Monte-Carlo / 20h30 / 90€ ---------------------------

Level 42

Le groupe britannique a connu le succès dès la période de la New Wave en distillant un jazz-funk très élégant, puis ses tubes pop-rock devenus très populaires.

A l’origine de Level 42 en 1979, on retrouve Mark King à la basse, Phil Gould à la batterie, Boon Gould à la guitare et Mike Lindup aux claviers. Encouragés à mettre une voix sur cette partie instrumentale, les musiciens font de King leur chanteur principal et sortent un premier album éponyme de soul rythm and blues, avant l’enregistrement de « The Early Tapes » en 1980.

Avec sa musique immédiatement reconnaissable, par la technique de basse claquée de Mark King – qui crée un impressionnant mur du son appelé en anglais slapping bass - et les fioritures de synthétiseur de Wally Badarou - partenaire depuis les débuts - Level 42 s’est fait connaître en tant que groupe de jazz-funk fusion, contemporain de formations funk britanniques comme Atmosfear, Light of the World, Incognito et Beggar & Co. Ayant évolué vers la sophisti-pop et le dance-rock, Level 42 élargit son audience dès la sortie de l’album « World Machine » en 1985, qui le place en haut des charts en Grande-Bretagne et à travers le monde.

Après le départ des frères Gould, la formation évoluera au fil du temps, et sera rejointe par les batteurs Gary Husband, Pete Ray Biggin, mais aussi les guitaristes Alan Holdsworth ou Nathan King. C’est ainsi qu’en 2010, Level 42 célèbre son 30e anniversaire à la faveur d'une grande tournée internationale. En 2016, les performances du groupe émaillent aussi les festivals d’Europe et d’Amérique latine.

Retrouver Level 42, c’est ainsi replonger dans les tubes d’un groupe pop-rock emblématique, ayant été l’un des pionniers du brit-funk.

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Emile Londonien

Entre clavier, basse et batterie, le collectif français Emile Londonien distille ses tubes baignés de house et de broken beat avec une forte empreinte de jazz londonien.

Issu de la scène strasbourgeoise et du vaste collectif Omezis, le trio Emile Londonien a imaginé son nom à partir de deux de ses influences majeures : le saxophoniste français Émile Parisien – qui a fondé il y a 20 ans l’un des quintets les plus inspirés du jazz français - et le jazz londonien.

Formés au conservatoire de Strasbourg et issus de la culture clubbing, le claviériste Nils Boyny, le bassiste Théo Tritsch et le batteur Matthieu Drago définissent leur style comme une ode au jazz dans toute sa modernité, allant puiser ses accents dans la house, le broken beat et le hip hop. Régulièrement playlistées sur la BBC, leurs productions trouvent un écho enthousiaste notamment Outre-manche où les éloges pleuvent, à commencer par ceux de l’influent dj et producteur Gilles Peterson himself qui voit en eux des héritiers : « J’ai vu ces musiciens récemment en live, qui créent un espace de célébration du jazz de la scène britannique de ces 10 à 15 dernières années […] c’est un véritable lieu de croissement.»

Après un premier album salué par la critique, « Legacy » a imposé le groupe comme l’un des leaders de la nouvelle génération jazz, grâce à cette fusion singulière et si réussie de tradition et musiques actuelles. Aujourd’hui, le trio est de retour avec son nouvel album « Inwards », enregistré entre Strasbourg et Londres avec plusieurs invités de haut vol, qui laisse présager un live à leur image.

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JEUDI 28 NOVEMBRE Cimafunk - Seun Kuti and Egypt 80 - Le 28 novembre, deux concerts ! Opéra Garnier Monte-Carlo / 20h30 / 80€

Cimafunk : la rock-star afro-cubaine, dont la musique est un mélange des rythmes afro-caribéens à l’esprit du funk et du hip-hop. Suivi du concert de Seun Kuti : fils du pionnier de l'afrobeat Fela Kuti, le musicien nigérien prolonge cet héritage musical avec son groove énergique, aux côtés de l'ancien groupe de son père Egypt 80.

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Cimafunk

Véritable rock-star afro-cubaine, Cimafunk mélange les rythmes chaleureux afro-caribéens à l’esprit du funk et du hip-hop, fleurtant parfois avec la dance et l’électro.

Erik Alejandro Iglesias Rodríguez est né en 1989 à Pinar du Río à Cuba. Ses débuts, il les fait en tant qu’arrangeur pour des artistes cubains et dans le groupe Interactivo, qu’il quitte après deux années en 2016. Le chanteur, musicien, compositeur devient alors Cimafunk, en référence aux cimarróns – du nom des fugitifs parvenus à résister et échapper à l'esclavage durant l’ère coloniale.

L'essence de la musique de l’artiste ? Un fort ancrage dans les rythmes de la tradition cubaine, qu’il subvertit à coups d’afrobeat, de funk et de hip-hop. Après la sortie de son album « Terapia » en 2017, Cimafunk effectue plusieurs tournées acclamées en Europe et aux Etats-Unis en compagnie de La Tribu, son groupe de neuf musiciens havanais. Véritable tornade par son style musical et sa présence scénique, le chanteur aux chemises stylées et lunettes noires est devenu l’un des principaux showmen de la scène cubaine d’aujourd’hui. Ses concerts électriques sont une célébration du groove et une expérience corporelle entrainante. L’artiste révolutionne ainsi la musique cubaine contemporaine, il redéfinit l'identité afro-latine et l’héritage des cultures noires.

Son avant dernier album « El Alimento », dans lequel apparaissent des invités de marque comme Georges Clinton, Lupe Fiasco, et CeeLo Green, a été nommé aux Grammy Awards dans la catégorie Meilleur album latino rock ou alternatif. C’est avec « Pa’ tu cuerpa », son dernier opus sorti ce 23 août, que Cimafunk signe encore de belles collaborations avec notamment la performeuse Big Freedia, le chanteur de reggaeton Wampi ou encore Camille Guevera. Un album porteur d’un groove émancipateur appelant à la libération des corps qui tombe à point nommé pour prolonger l’été.

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Seun Kuti and Egypt 80

Fils du pionnier de l'afrobeat Fela Kuti, le musicien nigérien prolonge cet héritage musical avec son groove énergique, aux côtés de l'ancien groupe de son père Egypt 80.

Seun Kuti est né au début de l'année 1983. Dès 9 ans, il commence à faire la première partie des concerts de Fela Kuti, interprétant avec ferveur une poignée de chansons avec Egypt 80. Deux ans plus tard, le saxophoniste et percussionniste en herbe rejoint les rangs officiels du groupe. A la disparition de Fela Kuti en 1997 et conformément à la volonté de son père, Seun reprend alors la tête de la formation, qu'il dirige depuis lors.

Les concerts survoltés du musicien nigérien mêlent toujours des morceaux de son père à ses propres créations, nourries de diverses traditions africaines pour refléter les luttes et cultures du continent. Après son premier enregistrement, le chanteur enthousiasme les publics à Detroit, New York, Los Angeles, Chicago, Philadelphie, Paris, Londres, Tokyo et surtout Lagos. La sortie de l’album « From Africa with Fury: Rise », coproduit avec Brian Eno et John Reynolds en 2011, le propulse à la fois sur le Billboard magazine et les classements numériques internationaux.

Dans les performances de Seun Kuti & Egypt 80, l'improvisation tient une part aussi essentielle que la composition, et il y a toujours un aspect politique. Fier du leg musical de Fela Kuti, Seun prolonge et transforme l'afrobeat avec son groove communicatif et les textes engagés qu’il écrit. Son EP « African Dreams » en 2022, créé avec le frontman de Roots et l'extraordinaire MC Black Thought, consiste en trois remixes de chansons de l’album « BlackTimes », nominé aux Grammy Awards en 2018.

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VENDREDI 29 NOVEMBRE Thibault Cauvin & -M- l'Heure Miroir / Sophye Soliveau Opéra Garnier Monte-Carlo / 20h30 / 90€ Le 29 novembre, les deux virtuoses de la guitare, Matthieu Chedid alias -M- et Thibault Cauvin, créent l’événement avec « L’Heure Miroir ». Quant à Sophye Soliveau, la chanteuse RnB et soul, harpiste et cheffe de choeur fera vibrer les cordes sensibles de sa harpe et de sa voix. _________________________________________________

SAMEDI 30 NOVEMBRE Mario Biondi - Stella Cole - Deux concerts le 30 novembre Opéra Garnier Monte-Carlo / 20h30 / 80€ Mario Biondi

Dès les premières notes, le groove et la sensualité de la voix du chanteur charismatique sicilien renvoient aux figures majeures de la soul et du rythm and blues.

Né Mario Ranno en 1971 à Catane en Sicile, il a développé sa passion pour la musique depuis l’enfance en écoutant son père le chanteur Stefano Biondi, avant de reprendre ce nom pour lui rendre hommage. Amateur de musique soul, la sortie japonaise de son single « This Is What You Are » marque un tournant, avec la rencontre du célèbre DJ de la BBC1 Norman Jay, qui le lance sur les radios européennes.

En 2006, le crooner sort ainsi son premier album « Handful of Soul », enregistré avec le High Five Quintet. Après un double opus avec le Duke Orchestra intitulé « I Love You More » et « If », qui grimpe dans les charts et devient triple platine, Mario parcourt avec son orchestre de 15 musiciens des milliers de kilomètres pour une tournée à guichets fermés.

Les albums et collaborations prestigieuses s’enchainent, et le succès est mondial pour le chanteur qui donne son premier concert au Royal Albert Hall en 2013, et apparaît dans les plus prestigieux festivals de jazz européens et italiens. Avec « Best of Soul » sorti en 2016, Mario Biondi célèbre ainsi ses 10 ans de métier dans un puissant hommage à ce genre musical. L’artiste au grain de voix qui marque, avec ses notes graves et porteuses, honore à travers sa musique ses liens avec les auteurs-compositeurs-interprètes italiens des années 1960 mais aussi ceux de la bossa nova brésilienne qui l’ont toujours inspiré.

Son nouvel album « Crooning Undercover » et sa tournée internationale franchissent le cap des 100 concerts à travers l'Italie et dans 22 autres pays du monde, entre 2023 et 2024. ------------------------ Stella Cole

Phénomène viral sur les réseaux sociaux, la chanteuse de jazz américaine réinvente les tubes des plus grandes crooneuses dans la lignée de Judy Garland et Barbra Streisand.

Par sa personnalité attachante, sa voix précise et envoutante, Stella Cole a cette incroyable faculté à partager les trésors du « Great American Songbook » avec des fans de tous les âges. Née en 1997, la chanteuse a grandi dans une petite ville du Midwest américain.

Emerveillée par des comédies musicales comme « The Wizard of Oz » ou « Singing in the Rain », elle s’est fait connaître en partageant ses performances vocales sur les réseaux et notamment Tik Tok. Installée à New-York, elle enregistre en 2024 son premier album grâce au soutien de ses fans et y interprète une collection de classiques dont la plupart avec orchestre, sur des arrangements d'Alan Broadbent (plusieurs fois lauréat d’un Grammy Award) et avec la participation de l’ingénieur son Chris Allen et du producteur Matt Pierson.

Reprenant les plus grands tubes de Barbra Streisand (« When the Sun Comes Out »), Judy Garland (« The Boy Next Door ») ou encore d’Audrey Hepburn (« Moon River » bien sûr !) et Billie Eilish (« My Future »), l’artiste américaine transcende les générations. Si ses interprétations ont une telle présence, c’est aussi parce que Stella Cole va puiser en elle ce qui résonne dans ces histoires intemporelles.

Son extraordinaire contrôle vocal et la richesse de son timbre, la placent dans la lignée des plus grandes interprètes du répertoire. _________________________________________________

DIMANCHE 1er DECEMBRE Whiplash - Ciné concert, de Damien Chazelle - Musique Justin Hurwitz Opéra Garnier Monte-Carlo / 18h00 / 60€ Replongez dans l’univers - parfois impitoyable - d’une grande école de jazz à New York et redécouvrez sur grand écran le chef d’œuvre de Damien Chazelle, sur une musique de Justin Hurwitz.

--------------------------- « Whiplash » en ciné-concert :

Replongez dans l’univers - parfois impitoyable - d’une grande école de jazz à New York et redécouvrez sur grand écran le chef d’œuvre de Damien Chazelle, sur une musique de Justin Hurwitz. Lors de cette projection en musique, la bande-originale du film sera interprétée en live et en parfaite synchronisation avec les images par le génial Multiquarium Big Band de Benoît Sourisse et André Charlier. Comme Andrew (Miles Teller), jeune batteur prometteur en quête de perfection et qui doit faire face aux critiques incessantes de son professeur, M. Fletcher (J.K. Simmons), André Charlier aura ici la tâche difficile de suivre chaque mouvement de baguette avec une précision totale ! L’art du ciné-concert est ici à son apogée.

Synopsis du film Andrew, 19 ans, rêve de devenir l’un des meilleurs batteurs de jazz de sa génération. Mais la concurrence est rude au conservatoire de Manhattan où il s’entraîne avec acharnement. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron des orchestres dirigé par Terence Fletcher, professeur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin, Andrew se lance, sous sa direction, dans la quête de l’excellence...

Justin Hurwitz Justin Hurwitz est un compositeur et scénariste américain. Sa collaboration avec Damien Chazelle sur « Guy and Madeline on a Park Bench » (2009), « Whiplash » (2014), « La La Land » (2016), « First Man » (2018) et « Babylon » (2022) lui a valu une reconnaissance mondiale et de nombreux prix. Il a notamment remporté deux Oscars® - Meilleure bande-originale et Meilleure chanson originale pour « City of Stars » - ainsi que des Golden Globe Awards.

Damien Chazelle Damien Chazelle est un réalisateur, scénariste et producteur franco-américain. Sa filmographie inclut « Whiplash » (2014), « La La Land » (2016), et « First Man » (2018), dont Justin Hurwitz a composé la musique. Il a reçu de nombreux prix donc celui de l’Oscar® du Meilleur Réalisateur pour « La La Land, son projet rêvé, faisant de lui la personne la plus jeune à recevoir ce prix à l’âge de 32 ans. Il a également participé à un projet de série Netflix, « The Eddy », qui se déroule à Paris. Le film le plus récent de Chazelle en 2023, « Babylon », se déroule dans les années 1920 à Hollywood.

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Du 20 au 30 Novembre After Jazz - JAM Sessions au Monte-Carlo Jazz Festival Luc FENOLI Jazz Time Trio (Luc Fenoli, Tony Sgro, Yoann Serra) Les 20,21,22,23 et 27,28,29,30 novembre / De 23h à Minuit

Plus de détails prochainement

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